Le bruit constitue une nuisance fréquente sur le lieu de travail. En plus de gêner la communication et de perturber la concentration, l’exposition au bruit en milieu professionnel a des effets néfastes sur la santé des salariés, notamment en générant du stress, de la fatigue, voire des pertes auditives irréversibles. Pour réduire le bruit au travail, il est essentiel de mettre en place des solutions adaptées, comme celles proposées par les acousticiens d’Espace 9, qui associent un diagnostic précis et des préconisations techniques et organisationnelles.
Bruit au travail : les effets sur la santé et la productivité
L’exposition à un bruit trop élevé sur le lieu de travail peut à long terme entraîner des troubles auditifs, mais aussi perturber le sommeil, occasionner de la fatigue, des difficultés de concentration et du stress. En France, la réglementation sur le bruit au travail prévoit que toute exposition quotidienne à un bruit de 80 dB(A) sur une durée de 8 heures nécessite des mesures de prévention. Pour les expositions courtes à des niveaux très élevés, un seuil de bruit impulsionnel est également à respecter. Le bruit nuit également à la productivité en perturbant la concentration et en augmentant les risques d’accidents du travail.
Réduire le bruit au travail : pourquoi faire appel à un acousticien ?
À chaque étape du processus, du diagnostic initial jusqu’à la mise en conformité des installations, l’ingénieur acousticien apporte son expertise. En amont, il intervient pour évaluer la nuisance sonore subie par les salariés. Des mesures acoustiques précises permettent de quantifier l’impact sonore des sources de bruit et d’établir une cartographie sonore du site. L’analyse porte aussi sur les indicateurs de qualité acoustique du local, tels que le temps de réverbération et la décroissance spatiale. Cependant, ces seules données acoustiques ne suffisent pas à expliquer pleinement la gêne ressentie. Évaluer l’exposition au bruit en milieu professionnel implique de considérer non seulement les aspects physiques du bruit, mais également les dimensions psychologiques, c’est-à-dire la manière dont le salarié perçoit ce bruit (lire à ce sujet notre article « Concilier efficacité économique et bien-être au travail : le rôle de l’acousticien préventeur »).
Côté solutions, l’acousticien peut proposer des modifications structurelles, comme l’installation de panneaux absorbants, de cloisons isolantes, ou des solutions techniques, telles que le remplacement d’équipements bruyants par des modèles plus silencieux. Ces décisions sont prises en étroite collaboration avec le client, notamment les services direction, maintenance et production, afin de garantir la compatibilité des solutions avec les contraintes opérationnelles.
Réduire le bruit au travail : le diagnostic initial établi par l’acousticien
Pour bien évaluer l’exposition au bruit des salariés, l’ingénieur acousticien réalise des mesures acoustiques précises à l’aide de sonomètres et de dosimètres. Ces outils permettent de mesurer les niveaux sonores à différents moments de la journée et dans différentes zones de travail :
• le sonomètre est utilisé pour des mesures ponctuelles du niveau de bruit à hauteur d’oreille dans des espaces spécifiques ;
• le dosimètre, porté directement par le salarié, mesure en continu l’exposition au bruit sur l’ensemble de la journée de travail, permettant ainsi d’évaluer la dose de bruit reçue.
Ces mesures sont ensuite analysées pour fournir une cartographie complète des niveaux sonores dans les locaux. Cette cartographie permet de mieux comprendre comment se propage le bruit dans le local et d’identifier les zones à risque.
Réduire le bruit au travail : priorité à la réduction du bruit à la source
L’une des stratégies prioritaires consiste à réduire le bruit à la source, c’est-à-dire d’agir directement sur les machines ou les équipements bruyants. L’acousticien recommande, quand c’est possible, le remplacement de ces machines par des modèles plus silencieux ou l’encoffrement des équipements bruyants. L’ajout de cloisons acoustiques dans les locaux peut également limiter la propagation des sons et réduire la réverbération.
Protection des salariés avec des équipements de protection individuels
Dans les environnements où il est difficile de réduire suffisamment le bruit, il faut recourir à des équipements de protection individuelle (EPI), comme le port de casques antibruit ou de bouchons d’oreilles. Ces équipements sont complétés par un suivi audiométrique, afin de s’assurer que les EPI préconisés sont adaptés à la situation propre à chaque salarié exposé. En complément, il est essentiel de former et de sensibiliser les salariés aux risques liés au bruit.
Réduire le bruit au travail : le confort acoustique dans les bureaux
En milieu tertiaire, l’aménagement des espaces joue un rôle important dans la gestion du bruit, notamment dans les bureaux ouverts. Bien que dans les open space l’exposition quotidienne au bruit ne présente généralement pas de risque de lésions auditives – les niveaux sonores y dépassent rarement 65 dB(A) –, le bruit peut engendrer fatigue et stress chez les salariés, tout en affectant leurs performances et leur satisfaction vis-à-vis du travail accompli. Une étude de l’INRS révèle en effet que dans les bureaux ouverts, le bruit représente la première source de gêne pour les salariés. Par conséquent, pour ce type de locaux, la recherche de solutions nécessite une réflexion qui associe les disciplines de l’acoustique, de l’ergonomie et de la psychologie du travail, respectant la norme NF EN ISO 22955 (2021) relative à la qualité acoustique des espaces de bureaux ouverts.
Protégez la santé de vos salariés en améliorant la qualité acoustique de vos espaces
Améliorer la qualité acoustique sur le lieu de travail est primordial pour garantir la santé et le bien-être des salariés. En s’appuyant sur le savoir-faire technique et la polyvalence de ses ingénieurs acousticiens, Espace 9 vous aide à évaluer, réduire et contrôler l’exposition au bruit dans votre entreprise.